Pour le 25e anniversaire du festival international de théâtre de rue d’Aurillac, les spectacles, le public et le beau temps s’étaient donnés rendez-vous. Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, est même venu faire un tour. L'air de rien, se prenant parfaitement au jeu et à la vie du théâtre de rue aurillacois, Frédéric Mitterrand a fait une escale dans la préfecture cantalienne. Jeudi, le ministre de la Culture a répondu à l'invitation des parlementaires cantaliens. Mieux, il semble avoir conforté les élus et les responsables d'Éclat quant à la pérennité du festival et du soutien de l'État.
Après avoir déambulé dans la rue Vermenouze, gardé deux enfants, échangé quelques mots avec Tartar(e), et suscité l'interrogation de la foule, Frédéric Mitterrand a rejoint la mairie où il était attendu. "Chaque année, c'est un chamboulement total de la ville pour libérer tous les espaces en faveur des artistes de la rue", expliquait Alain Calmette, maire d'Aurillac.
Conquis et admiratifEt de poursuivre : "Éclat est une association loi 1901 composée des collectivités locales et de l'État. Je vous demanderai, monsieur le ministre, de bien vouloir veiller à ce que les crédits d'État se poursuivent en faveur du festival". Nullement surpris par l'interpellation du maire, Frédéric Mitterrand s'est fait une joie de répondre.
"Ma présence ici relève d'une dimension affective importante. à commencer par la joie de retrouver Catherine Tasca (lire exergue) à la tête d'une activité et d'une pratique culturelle que je trouve indispensable. Elle a été un excellent ministre de la Culture avec notamment des actions soutenues à destination des arts de la rue".
Le ministre s'est dit également "totalement solidaire du principe des arts de la rue. Je suis d'ailleurs frappé par la maîtrise que les saltimbanques ont témoigné pour attirer l'attention. Je trouve remarquable de leur donner l'occasion de les présenter noblement, au même plan que d'autres pratiques artistiques plus reconnues".
Visiblement conquis de longue date et admiratif du travail acharné des artistes de la rue, Frédéric Mitterrand a conclu son propos en rassurant le maire. "Je vous témoigne par ma présence, l'engagement de la nécessité de maintenir l'accompagnement de l'État. On n'augmentera pas, mais il n'y aura pas d'inflexion négative".
En 2010, l'État a soutenu le festival à hauteur de 608 000 euros. Ce n'est pas rien !
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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