Paul Bélard, un cantalien né près d’Aurillac vient de publier son troisième livre "Les Gamins de la Rue Saint-Quentin" aux Editions De Borée.
Les deux premiers se déroulent dans la ferme natale. Celui-ci se passe dans la banlieue parisienne où ses parents, comme tant d’auvergnats, sont “montés”. Un père modeste salarié, une mère au foyer, autant dire que cette famille nombreuse ne roule pas sur l’or. Cela n’empêche pas la fratrie de grandir heureuse au sortir de la seconde guerre mondiale. Malgré une discipline paternelle très stricte, souvent appuyées de gifles et de lignes, la maisonnée est pleine de vie et d’amour. Les bêtises de Paul, ses frères et ses copains sont désopilantes: trafic des premières bouteilles de Coca-Cola, revanche contre un instituteur jugé trop sévère, vol des échantillons de shampooing Dop dans les boîtes à lettres du quartier, patronage “buissonnier”, esclandre dans la sacristie de la chapelle et bien d’autres encore. À cela s’ajoute les souvenirs nostalgiques d’une mère poule dont la vie est complètement dédiée à ses enfants, d’un père exigeant mais juste, qui considère que l’éducation est sacro-sainte, de la disparition d’une petite sœur avant qu’elle n’ait goûté à la vie. Un franc témoignage de la vie des gamins à l’école, en famille, à l’église, au “patro”, en colonie de vacances dans les années 50.
Bonne lecture à tous !