Il y a une grosse operation de comm du département en ce moment.
Un commerce répond à un besoin. Si les clients manquent, faute d'habitants et/ou de pouvoir d'achat, et de plus siphonnés par la vente sur internet et les grandes surfaces, les petits commerces n'ont plus leur place. Même dans les grandes villes bien peuplées les commerces indépendants disparaissent...
Alors faut quand même voir les choses sous un autre angle que celui du reportage. Il y est affirmé que une partie des affaires cessent non pas faute de travail mais faute de repreneur. C'est un fait mais c'est quand même bizarre cette histoire. Cela traduit quoi ? Si les gens du coin - qui sont quand même les mieux informés - ne les reprennent pas (et voire même s'en séparent comme le boulanger), c'est qu'il y a bien une vraie bonne raison. L'aubergiste qui vend son affaire pour prendre sa retraite, il a démarré il y a quelques decennies à une époque plus prospère et ça fait un bail qu'il ne doit plus rien à sa banque. Aujourd'hui il déroule et a pour seul objectif de céder son affaire sans trop la brader pour se faire une rente. Pour un repreneur ce ne sera pas la même chanson.
Je leur souhaite tous mes voeux de réussite à ces candidats, pour eux et pour le 15. Faut néanmoins qu'ils se penchent sur quelques indicateurs simples et leurs tendances (etat du service public, médical, marché l'immobilier, moyenne d'age, niveau de vie, étude de chalandise...) pour tâter l'état du terrain avant de se prononcer. J'espère que pendant les 3 jours on leur en parle, car je n'ai pas vu cela dans le reportage. Et ensuite ils devront savoir se faire accepter.