Parmi les légendes du Cantal, celles mettant en scène les Dracs, sont très populaires et remontent à l’ère gauloise.
Un Drac était un diablotin au corps fluide et transparent, espiègle, agile et plein de ruses. Il mettait tous ses efforts à tourmenter les laboureurs et les pâtres.
Le Drac avait sa retraite près des fontaines et des bosquets silencieux. Il se reposait le jour et agissait la nuit, cherchant quelques bons tours à jouer.
A l’occasion de leurs ennuis quotidiens, les habitants de la vallée de la Sianne pestaient contre le Drac. C’est lui qui tourmentait le sommeil des bergers dans leur « cabane » à roulettes.
Au hameau de Terret, sa spécialité était de tresser la crinière des chevaux, on appelait çà la « trève ».
Un bruit curieux du vent, c’était son rire malfaisant. Et si par hasard vous rencontriez un Drac, il se métamorphosait en loup pour vous faire peur.
Parfois, ce drôle de lutin avait aussi des bons côtés. Lorsqu’on lui portait discrètement une jatte de lait à l’angle de la maison, il pouvait venir le soir raviver la flamme du foyer de la cheminée, bercer les enfants, consoler les malades.
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