Tour du Cantal 2009

A l'occasion du Tour du Cantal pédestre 2009, relancé par l'association du même nom, partons à la découverte des communes visitées tout au long des mois de juillet et août.

Liste des communes présentées

Marchastel (page 1)
Saint-Hippolyte (p. 1)
Saint-Saturnin (p. 1)
Apchon (p. 1)

Segur-les-Villas (p. 2)
Auriac-l'Eglise (p. 2)
Joursac (p. 2)
Saint-Poncy (p. 2)

Vieillespesse (p. 3)
Talizat (p. 3)
Rezentières (p. 3)
Chaliers (p. 3)
Vedrines-Saint-Loup (p. 3)
Lavastrie (p. 3)
Anterrieux (p. 3)
Loubaresse (p. 3)
Alleuze (p. 3)

Jussac (p. 4)
Labrousse (p. 4)
Lacapelle-del-Fraysse (p. 4)
Cros-de-Ronesque (p. 4)
Saint-Etienne-de-Carlat (p. 4)
Vieillevie (p. 4)

Vezels-Roussy (p. 5)
Champs-sur-Tarentaine/Marchal (p. 5)
Trémouille (p. 5)
Le Monteil (p. 5)
Ydes (p. 5)
Saignes (p. 5)
Saint-Martin-Cantalès (p. 5)
Sainte-Eulalie (p. 5)
Le Falgoux (p. 5)
Saint-Martin-Valmeroux (p. 5)

Chaussenac (p. 6)
Drugeac (p. 6)
Fontanges (p. 6)
Cros-de-Montvert (p. 6)
Arnac (p. 6)

Pers (p. 7)
Mourjou (p. 7)

Saint-Etienne-de-Maurs (p. 8.)

Velzic (p. 9)



Aujourd'hui : MARCHASTEL
Inspiratrice de Léon Boyer

Le village de Marchastel est situé au nord des Monts du Cantal, à sa limite avec le haut plateau du Cézallier. La séparation est visible grâce à la rivière coulant dans une faille, la Grolle. C'est l'une des douze communes du Pays Gentiane. La commune vit d'une économie agricole pastorale extensive, s'appuyant principalement sur la production laitière où se côtoient les célèbres fromages "Cantal" et " Saint Nectaire ". Mais tend a se diversifier vers la zootechnie porcine intensive hors-sol.

Si elle ne paie pas de mine à première vue, Marchastel jouit cependant d'un patrimoine bati intéressant : son église possède notamment un retable classé et les ruines du château fort médiéval valent également le détour. Par ailleurs, sur le "sentier des trois pierres" qui chemine au nord de la commune, on peut apercevoir d'anciens pièges à loups ainsi que le Viaduc de Barajol, second plus haut viaduc maçonné d'Europe inscrit aux Monuments historiques, et qui est emprunté par le Gentiane Express. Une scène du film "Les Extraterrestres" se déroule sur l'ouvrage d'art. Pour revenir aux trappes à loups, il s'agissait de fosses creusées dans le sol, consolidées par des murets de pierre et recouvertes de feuillages. Elles contenaient une viande morte afin de piéger les loups.

Les hauts-plateaux qui dominent le bourg de Marchastel (Les 3 Pierres à 1017 m, le suc de Sainte-Anne et les sucs des Piougues et de Falgères à 1017m également ) offrent aux promeneurs les vastes étendues des herbages parmi lesquels vous distinguerez le "repastil" où paissent les vaches et le "prat" qui attend la fenaison. Dans les "espinats" , de mi-Août à mi-Septembre, vous dégusterez de délicieuses mûres noires.

En dessous de 900 mètres, on pénétre dans les grands bois composés de chênes et de hêtres avec du houx et de la fougère. Plus bas, on découvre les deux grandes vallées qui tranchent la commune, celle de La Grolle aux pieds du village et celle de La Petite Rhue qui descend du Puy-Mary avant de former La Rhue, affluent de la Dordogne.

Les origines de Marchastel remonteraient au XIe siècle, sinon à l'époque carolingienne, bien avant l'an 1000..
Deux thèses s'affrontent au sujet du nom du bourg :
- Pour les uns, il viendrait du francisque " Marka " et de " Castellium ", le château de la frontière, celle qui sépare en 843 la Francia Occidentalis et le royaume de lothaire.
- Pour les autres, il viendrait du prénom " Marc " souvent porté par les seigneurs de Peyre et signifierait " Le château de Marc "
Bien plus tard, au XIXe et au début du XXe siècle, Marchastel fut la patrie des étameurs, des aiguiseurs-rémouleurs et des marchands de toile qui partaient chaque hiver proposer leurs services dans toute la France.
Marchastel fut aussi le berceau du poète Léon Boyer qui y naquit en 1883, plus précisément à Falgère. L'éloignement de sa terre natale lui inspira de nombreux poèmes répertoriés en deux recueils " Genêts et Rocailles " ainsi que " Mon pays âpre et doux " . Mort à Verdun en 1916, une plaque à sa mémoire est apposée au panthéon.



Bons plans
► Tous les samedis et dimanches de juillet et août. Exposition « Chapeaux et couvre-chefs ».
Exposition organisée par l'association des Amis de Léon Boyer, ancien poète de la commune.

► Tous les mardis de juillet et août à 15 h. Randonnée contée "Marchastel à pas de loup".
Marchastel vous conte ses secrets les plus profondément cachés au cours d'une randonnée contée. Faites-vous curieux et vous découvrirez ses mille et une histoires et un patrimoine unique et surprenant. Rendez-vous à 15 h au coin d'or, sur la D36 en venant de Riom-ès-Montagnes. Après la randonnée, possibilité de partager un repas convivial au restaurant l'Escapade à Marchastel. Tarif repas : 13 €.


Textes : Antonio et Jérôme PARENT
Photos : Jérôme PARENT, Julien ZANATTA et François CHAUMEIL

BONUS >> Le Viaduc de Barajol au mois d'avril

bonne idée biquette

je connais pas marchastel, il faudra que j'aille y faire un tour

tu cherches la bagarre c'est ça ? Ok on va régler ça à la mi-août...



Le bourg de Marchastel en lui-même n'est pas super attrayant, à vrai dire c'est un peu ravitaillé par les corbeaux. En revanche le sentier des trois pierres est très sympa. A un moment faut franchir la Grolle, c'est un peu tendu ^^

A Marchastel...qui est dans un trou pas possible...les corbeaux, quand il passent dans le coin, il passent en vol dos pour ne pas voir la misére en bas..
Quant à la Grolle, pour la franchir, pas trop compliqué, çà fait 1.50 métre de large !....
j'y ai même pas attrapé un seul poisson....

Michela a écrit:

A Marchastel...qui est dans un trou pas possible...les corbeaux, quand il passent dans le coin, il passent en vol dos pour ne pas voir la misére en bas..
Quant à la Grolle, pour la franchir, pas trop compliqué, çà fait 1.50 métre de large !....
j'y ai même pas attrapé un seul poisson....

En aval de Marchastel, elle prend de la largeur, et forme une petite île, avant de se jeter dans la Petite Rhue à proximité du viaduc de Barajol. Là ça déboule sec, surtout en hiver.

Petite rectification : cela fait 6 ans, et non 15 ans, que le Tour du Cantal n'avait pas eu lieu... La dernière édition remontait en effet à 2003.

Super de parler du tour du Cantal, ça me rappelle des souvenirs d enfance (il y avait souvent une étape à La crégut).
A l'époque toute les étapes étaient filmées et l'association en a fait un DVD par commune (à 10 Euros)! Souvenirs Souvenirs^^

nath-cantalou a écrit:

Super de parler du tour du Cantal, ça me rappelle des souvenirs d enfance (il y avait souvent une étape à La crégut).
A l'époque toute les étapes étaient filmées et l'association en a fait un DVD par commune (à 10 Euros)! Souvenirs Souvenirs^^

Oui et j'imagine que cette année encore il passera par la Crégut... Le principe du DVD est conservé et les images du jour sont diffusées dans la ville étape.

Saint-Hippolyte
Haut-lieu de pélerinage


A mi-chemin entre Apchon et Cheylade, Saint-Hippolyte offre une remarquable église romane du XIe et XIIIe siècles. A cinq minutes du bourg se trouve également le Sanctuaire de la Font-Sainte, qui est ouvert au public du 15 juin au 15 septembre. A 1230 m d’altitude, la chapelle est donc dédiée à Notre-Dame de la Font-Sainte. Sur le flanc droit de l’édifice se trouve une fontaine. A l’arrière, une croix de pierre qui est le signe le plus ancien de la piété populaire en ce lieu. Le pèlerinage remonte au XVIIe siècle. La Vierge Marie est apparue à une femme du pays, Marie GALVAIN. Comme à Lourdes, la Vierge lui demanda de faire édifier un oratoire pour couvrir la fontaine et une chapelle. La statue de Notre-Dame de la Font-Sainte est en bois doré. La Vierge est revêtue d’un habit d’apparat. La statue se trouve à la Font-Sainte durant le temps des pèlerinages (en juillet-août-septembre), à l’église de Saint-Hippolyte le reste de l’année. Sur l’histoire du pèlerinage et du sanctuaire : Cf. Abel BEAUFRERE, La Font-Sainte, Pèlerinage à la Vierge - Imprimerie Gerbert - Aurillac (Mai 1986). Ce lieu de pèlerinage est très fréquenté, notamment pour le 15 août et à la fin du mois d’août, pour la fête des bergers.

Ancien lieu de culte celtique dédié à l'eau (la croix de Ribeyrolles est une croix celtique), le site fut christianisé par le clergé au VIe siècle. Un oratoire modeste fut alors bâti à la source, et une vierge (rapportée d'Orient au XIIe siècle par les seigneurs d'Apchon partis en croisade) y fut placée. Le site a été maintes fois détruit, notamment au XIVe siècle par les anglais et au XVIe siècle durant les guerres de religion. En 1743, suite à l'apparition de la Vierge à Marie Galvain, en 1740, une niche et un oratoire furent rebâtis. La chapelle actuelle date du XIXe siècle.

Pour les marcheurs, le sentier de La Font-Sainte, d'une durée de 2 h 30, est à faire. Au départ du bourg, il réalise une boucle à l'ouest de Saint-Hippolyte, en passant par la Chapelle. Un point de vue exceptionnel sur la vallée de Cheylade, les Monts du Cantal et le plateau de Trizac. Mais aussi, au passage, une splendide maison traditionnelle avec toît en chaume.





Croix de Ribeyrolles (La Font-Sainte)





Chapelle de La Font-Sainte






La Font-Sainte et la croix de Ribeyrolles


















L'église de Saint-Hippolyte



Cet été à Saint-Hippolyte

► 06/07. Tour du Cantal pédestre 2009.
2e étape. Au programme : balade, repas et film.

► Du 10 au 31/07. 12e Expo/vente d'artistes régionaux
A la salle d'expositions de la Mairie, exposition d'artistes locaux et régionaux organisée par l'Office culturel du Pays Gentiane.

► 19/07. Messe en occitan.
Sanctuaire de la Font-Sainte.

► Du 01 au 21/08. Expo/vente d'art contemporain.
L'Office culturel du Pays Gentiane invite 4 artistes dans le cadre d'une exposition dédiée à l'art contemporain, salle d'expositions de la Mairie. Une autre façon d'aborder l'art.

► 09/08. Messe de la Saint-Hubert.
Sanctuaire de la Font-Sainte.

► 15/08. Messe de l'Assomption.
Sanctuaire de la Font-Sainte. En plein air.

► 22 et 23/08. Fête patronale.

► 27/08. Fête des bergers.
Messe au sanctuaire de la Font-Sainte.



Textes : Antonio et Diocèse de Saint-Flour

Si vous voulez tout savoir sur les raisons de la création de la Chapelle, lisez ça ! Merci à Stéphane (http://stephlafontsainte15.skyrock.com >blog à regarder en détail !)

Saint-Saturnin

St Saturnin est située à 1146 m, à l'ouest du Cézallier et au creux d'un vallon, presque au confluent de la Santoire
et du Lemmet. Cependant, Saint-Saturnin ne fait pas partie de la communauté de communes du Cézallier.
Parmi les curiosités que compte la commune, on peut d'abord citer son église du XIIe siècle. Avec ses chapiteaux
naifs à motifs symboliques (le bien contre le mal). Sa coupole est une des plus fine du pays. A l’extérieur, on
remarque des modillons représentant des monstres et autres animaux fantastiques.

Par ailleurs, on peut y voir le château fortifié de Combes et le château féodal de Peyrelade, ainsi qu'un pont
romain sur la Santoire ou encore les vestiges de la Grange de Graule, grange cistercienne dépendant de l'Abbaye
d'Obazines en Corrèze.


Le château féodal de Peyrelade


Miellerie "Le Monde des abeilles" à La Paillée.


Eglise de Saint-Saturnin




Le pont romain de Lascouelle (Saint-Bonnet-de-Condat)



Le "poids de ville" est à l’abandon et meriterait d’être restauré. C’était la balance municipale que les paysans
utilisaient jadis pour la pesée et la vente du bétail. Il date des années 1930. Du côté gauche une grosse bascule
servait à peser les chars à foin et le gros betail. Du côté droit une plus "petite" bascule permettait de peser
les cochons, les veaux...


A la sortie de St Saturnin aprés le pont de roche à droite, le long de la route départementale D3 . On découvre une pierre étrange au motifs mysterieux dont la datation n’a put être determinée.

Pierre d’origine volcanique de dimention moyenne 1.50mX1.20m elle pèse 5 tonnes.

Plusieurs hypothèses ont été proposées :

- époque fin néolithique-début âge de bronze, -2000 à -1600 avant JC qui suppose un caractère idolâtre.

- 2ème âge de fer, -400 à -200 avant JC, époque celtique (motifs circulaires, spirales).

- 11ème , 12ème siècle ap JC , il s’agirait d’une pierre de bornage marquant l’ancien fief noble de Belvezin et les terres de la grange cistercienne de Graule.


Bon plan

Une exposition gratuite sur les abeilles, ouverte tous les jours de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 19h00.

Vous verrez :

Un essaim d’abeilles et sa reine dans une ruche vitrée (vous verrez les abeilles ramener du pollen à la ruche dans un couloir de verre).

20 panneaux explicatifs retracant les activités et l’organisation sociale des abeilles ainsi que leurs bienfaits dans l’équilibre de la nature.

Une miellerie avec ses vrais appareils que vous pourrez manipuler pour en comprendre le fonctionnement.

Un film vidéo de 20mn sur la vie des abeilles.

Vous pourrez aussi découvrir et apprécier tous les produits de la ruche. (miel, gelée royale, propolis, bonbons, pain d’épices, sablés au miel, sirop au miel, hydromel, savons et divers cosmétiques....).

tel : 04 71 20 71 20




Textes : Antonio, http://stbonnetdecondat.free.fr
Photos : http://stbonnetdecondat.free.fr, flickr, cantalpassion

le blog de stéphane est super. il a d'ailleurs un blog de carte postale anciennes qui sont superbe.
http://stephpaysgentiane15.skyrock.com/

oui y'a notamment quelques cartes uniques. En fait il a trois blogs, deux proposant des cartes postales anciennes sur le pays gentiane et sur apchon, et un autre sur l'histoire de la font sainte, très intéressant également.

Apchon
Haut et Clair

Dressé à 1119 mètres d’altitude, sur un neck basaltique, et dominant la Haute Auvergne, le château d’Apchon est l’un des plus anciens d’Auvergne. Antérieur à l’an mil, il témoigne encore de son tumultueux passé : étant resté entre les mains françaises, c’est d’ici que sont parties certaines des premières attaques contre les anglais de Guyenne lors la guerre de 100 ans. Apchon appartenait à l’une des plus anciennes et des plus grandes familles d’Auvergne. Les seigneurs avaient le titre de comptour, et leur devise « Haut et Clair » est devenue celle de la Haute Auvergne. Le 1
er seigneur connu est, en 998, Amblard, comptour, baron d’Apchon et d’Hauteclair. Célèbre pour le viol et le meurtre d’une nonne, il dût abandonner son château de Limagne à son cousin, renoncer à ses armoiries et en adopter de nouvelles : une nonne, une hache et deux besants, rappelant son forfait. Par vengeance il tua son cousin, et détruisit le monastère d’Indiciat (St Flour). Excommunié, il alla à Rome demander le pardon du Pape Sylvestre II (Gerbert d’Aurillac), en échange de sa terre donnée aux moines de Cluny (à l’origine de la création de St Flour). Au milieu du XIIème s., un événement miraculeux survient au château lors du transfert des reliques de Saint Mary (de St Mary le Cros à Mauriac) : une source apparut sur le rocher

Situé pendant la guerre de Cent Ans entre le territoire conquis par les Anglais et celui encore contrôlé par le roi de France, il est plusieurs fois attaqué et servira de base de départ pour la reconquête du Limousin.
Il a été reconstruit entre 1408 et 1422 avec une enceinte cantonnée de cinq tours rondes et deux tours engagées.
Il n'était plus habitable en 1760.







Ruines du chateau féodal




Retables classées de l'église Saint-Blaise d'Apchon





L'église Saint-Blaise






Vue du village depuis le chateau







Apchon cet été

- 08/07. Tour du Cantal pédestre 2009.
4e étape. Au programme : balade, repas et film.
- Fête du Pain.
A La Vidal. La date n'était pas communiquée au moment de la rédaction de cet agenda.
- 14/08. Fête de quartier.



textes : anthony / wikipedia
Images : Wikipedia / collection personnelle

Génial !

Ségur-les-Villas
Vallée de la Santoire

A 1 046 m d'altitude, la petite commune de Ségur-les-Villas est arrosée à l'est par la Santoire. L'Eglise Saint-Martial possède un mobilier classé. Au sud, la Chapelle Valentine domine la vallée de la Santoire. L'implantation de la Chapelle de Valentine date du XIIIe siècle. Le site où elle se trouve offre un panorama sur le plateau du Limon, entre Monts du Cantal, Monts Dore et Cézallier. Cette situation privilégiée aux yeux des visiteurs n'a cependant pas épargnée cette petite chapelle, exposée au gré des éléments. Elle a donc entièrement été reconstruite en 1854. Les témoins de son histoire restent sa cloche (1653), son confessionnal, et quelques statues. Le plus ancien témoin du passé de Valentine est le tympan de la porte aux armes de la famille d'Estaing datant du XIVe siècle.

Autre curiosité, le village de La Gazelle, dont les habitations ont conservé leur architecture traditionnelle, qui présente également un superbe moulin à rouet horizontal. Le Moulin à eau de la Gazelle a été restauré tel qu'il était en 1910 avec des pièces d'origine (les meules notamment) et remis en état de marche à des fins pédagogiques. Son originalité est sa roue à aube horizontale, équipée d'une bluterie qui permettait, fait assez rare, l'affinage de la farine sur place. Vous pourrez ainsi, après cette visite, repartir avec un peu de la farine de la Gazelle.

La seconde église protestante du Cantal se manifeste à la proclamation de l’Edit de Nantes en 1598. Elle est licite, mais rejetée des villes. Les protestants bénéficient d’une place forte à Calvinet et ont le droit de célébrer leur culte à la Gazelle de Ségur. Très rapidement Ségur, la Gazelle et les villages alentours sont acquis au protestantisme. A cette époque les transports devaient être plus faciles qu’aujourd’hui et quelle que soit la saison on devait pouvoir venir à la Gazelle de tout le Cantal sans problème...

En descendant encore un peu au sud, on trouve les lacs et tourbières de Jolan. Au coeur des plateaux d'altitude du Cézallier, cette zone Natura 2000 offre sur plus de 50 ha ses richesses floristiques (au moins six espèces protégées au niveau régional et national) et faunistiques (rapaces nicheurs rares). Accès en bordure de D9 entre Allanche et Ségur (sentier thématique avec panneau explicatif). A proximité, la tourbière de Vial est également à découvrir. Dans cette tourbière à ambiance écossaise, il ne reste que quelques mares qui ont été lentement colonisées par des végétaux. A hauteur de Ségur sur la D3, direction Vial (sentier thématique avec panneaux explicatifs).











La Chapelle Valentine






La Chapelle Valentine






Le Moulin de La Gazelle






Autres lieux et monuments de Ségur-les-Villas
Site du Cuze (Rocher, grottes et habitations troglodytiques, cascade)
Four banal du Monteil restauré
Demeure de La Cordoue, appartenait à M. Teissèdre, conseiller général
Joland, hameau, domaine et ancien fief dont Jean de Rochevieille renit hommage en 1288. Appartenait à M. Benoïd au milieu du XIXe.
Château de La Revel , ancien château démoli et reconstruit au XIXe siècle
Château de Rochevieille , a donné son nom à une famille.
Château de Valentines, château fort et fief qui avait reçu le titre de vicomté et dépendait de Mercoeur.

Auriac l'Eglise

Le village est situé dans la vallée de la Sianne à l'est des monts du Cézallier et plus précisement dans ce qu'on appelle le "Pays Coupé" du Cézallier. Bien que situé dans le département du Cantal, le village est plus proche de Blesle, chef-lieu de canton de la Haute-Loire. Le village d'Auriac l' Eglise est composé de deux parties bien distinctes: Auriac Haut et d'Auriac Bas




L'église romane Saint Nicolas d’Auriac (XIIe s.) est inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Parmi les autres sites qui font la richesse de la commune, citons la Motte castrale de Chavagnac. Le Château de La Gironde (restes 14ème, remanié au 18ème) ou encore les ruines du château fort de Pouzac.
Voir aussi : les moulins de Riol




Pont gallo-romain sur la Sianne



Le bourg


En juillet 2001, une classe de l’école d’Auriac-l’Eglise a été reconstituée dans les lieux mêmes où se sont succédées des générations d’écoliers. Une rétrospective de la vie scolaire et de l’ambiance de l’école publique d’autrefois. Nostalgie !
>>Voir les images




Les anciens le savent bien, les terrasses et leurs murs en pierre sèche étaient depuis le 19ème siècle une composante essentielle de la commune. Elles représentaient une structure technique à la base de toute une culture locale et sociale. Avec le temps elles ont été oubliées et sont devenues de véritables fantômes sous la végétation.

Lors d’une étude menée par l’Agence Sirventès en 1996, pour le compte de la Communauté de commune du Pays de Massiac, qui recensait toutes les zones de Palhàs sur son territoire, l’énorme site de terrasses en pierre sèche sur les côtes d’Auriac-l’Eglise avait fait l’objet d’un diagnostic approfondi.

Si la rénovation des dizaines de kilomètres de Palhàs pour rétablir une culture de la vigne était difficilement envisageable, une remise en valeur d’un morceau de cet espace laissait entrevoir une possibilité de développement touristique dans un but de faire découvrir l’architecture en pierre sèche.

A la suite de l’étude, la commune d’Auriac-l’Eglise n’avait pas souhaité s’engager dans un projet de réhabilitation de Palhàs. Par ailleurs, l’association intercommunale Cézallier vallée de la Sianne n’existait pas encore. Ce fut donc l’autre site étudié par Sirventes, sur Molompize, qui fut choisi.

La revitalisation d’une Palhàs à Auriac-Bas, dès 2009, qui sera suivie de la création d’un sentier d’interprétation de la culture en terrasses, fera revivre un élément caractéristique du patrimoine de la commune. Le vaste projet mis en œuvre par l’association représente donc une grande aventure collective pour une restitution d’un lieu de la mémoire locale. L’association espère un soutien le plus large sur l’ensemble de la commune.



Textes : Antonio
Images : cezalliersianne.asso.fr / Wikipedia

Vraiment sympa ce topic...

oui il fait du bon boulot Antonio

Merci ça fait plaisir !

Si vous avez des anecdotes, remarques, n'hésitez pas !

La brochure
http://img.cantal.fr/pdf/20090618101557_1.pdf

Oui, du bon boulot...
C'est qu'il bosse notre modo

Joursac

La commune de Joursac est située sur les contreforts du Cézallier. Le contraste est saisissant entre le plateau de Recoules qui culmine à 1170 m et le village du Pont-du-Vernet, blotti dans la vallée de l'Alagnon à 700 m d'altitude à peine. Avec Joursac, les villages de la Brugère et d'Elgines s'accrochent aux flancs escarpés de la Vallée.

Si vous passez un jour par Joursac, ne ratez pas l'église romane remaniée à l'époque gothique, le tombeau de Lois de Foix, (seigneur de Merdogne), la Tour du chateau de Merdogne (IXe siècle, visible depuis la Planèze de Saint-Flour), le four restauré dans le bourg, les lavoirs à Joursac-bourg et Recoules, l'église et le dolmen de Recoules.









Communes à proximité : Neussargues-Moissac, Sainte-Anastasie.

Textes : Antonio
Images : recoules.chez-alice.fr

Antonio a écrit:

Textes : Antonio

MEF aux chevilles Mister Com.