Dans les rochers cahotiques qui forment les Gorges de la Rhue, une grotte a servi d'asile au cours du XVIIIe siècle, à une bande de faux monnayeurs qui avait pour chef, un certain Chabrier surnommé L'Estandart.
Les gredins frappaient de faux écus de six livres, qu'ils écoulaient dans les commerces de la région, ce qui leur permaittait de faire ripaille à lueur des torches.
Un jour, ils achetèrent un veau à uu paysan du coin. Ce dernier, soupçonneux comme un artensier, trouva que les écus sonnaient faux et porta plainte. La troupe de l 'Estandart fut alors surveillée de prés par la Maréchaussé Royale, laquelle surpris un complice en flagrant délit lors d'une foire de Condat.
Le repaire fut pris d'assaut, les brigants condamnés aux galères, leur chef pendu haut et court (la justice ne badinait pas en ce temps là).
C'est pouquoi, le pont qui emjambe la Rhue vers Coindre, porte le nom de "Pont des Faux Monnayeurs", pour perpétuer le souvenir des faussaires...
L'histoire remonte à la révolution, époque où les brigands dévastaient la région, et les révolutionnaires s'emparaient des cloches des églises pour les fondre en canons.
Les habitants de Trémouille très inquiets sur le devenir de leurs cloches, décident de les immerger dans le lac de la Cousteix , pour les cacher. Deux villageois furent chargés de cette besogne. Lorque la barque eut atteint le milieu du lac, ils basculèrent les cloches par dessus bord. Elles disparurent dans un tourbillon de vase.
Les deux compères furent alors assaillis par un doute :
- Comment ferons-nous pour les retrouver ?
Ils réfléchirent longuement, puis l'un deux s'écria en sortant le goujou de la poche :
- J'ai trouvé ! Nous allons faire une encoche. Aussitôt dit, aussitôt fait, une profonde entaille est tracée au flanc de barque.
Ils pensaient ainsi, retrouver facilement les cloches à l'aplomb de l'entaille. Satisfaits de leur exploit, les deux nigauds regagnent le rive. Inutile de vous dire, que l'on en rit encore dans le pays.
L'église de Trémouille possède encore aujourd'hui , une superbe roue à clochette, dite Roue de Saint Martin, car elle aurait servi à couvrir les cris de soufrance de Saint Martin de Tour, lors de son martyr.
On en resence seulement quatre en Auvergne, toutes dans le Cantal. A Trémouille, ce curieux carillon qui date probablement du XVIe siècle, proviendrait de l'abbaye de La Vassin, détruite à La Révolution.
Il se compose de deux cercles métalliques distants d'une main, entre lesquels sont accrochés des clochettes de tailles différentes. Elles sont au nombre de douze , peut être pour représenter le nombre d'apôtres. L'ensemble est mis en rotation par une manivelle reliée à une corde. Il en résulte un joyeux carillonage les jours de mariages, baptêmes et le jour de la fête patronale.
Mais, il semblerait que cette roue de fortune possède la vertu de trouver un époux aux jeunes filles en mal de prince charmant . Il suffit de lancer avec adresse la mécanique, et d'attendre fébrilement que la grosse cloche s'immobilise en position haute.
Un défi aux lois de la nature ! Mais la vieillerie du système aidant, l'essai peut parfois s'avèrer concluant, c'est alors le mariage assurer dans l'année.
Source : trémouille.fr
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