- benoit a écrit:
- Je ne vais pas jouer les avocats d'ASO mais je sais que j'avais lu dans le journal qu'une personne était pratiquement toutes les deux semaines dans le Cantal pour préparer l'oxygene challenge, rencontrer les populations locales, travailler à leur coté...
aaarf!!
il a du frequenter plus assidument les bistros..............................
que la population locale..............................
bref,
faut etre present aux reunions alcolisées .............................
alors qu'il faudrait aller en dehors des sentiers battus.............................
quand a etre benevole..................................
j'en suis au stade chaise longue et tevé...........................
quand a ceux qui ne savent pas ce qu'est un bénévole...............................
voici un resumé de la chose:
Le bénévole (motivus benevolus) est un mammifère bipède
qu’on rencontre surtout dans les associations où il peut se
réunir avec ses congénères. Les bénévoles se rassemblent à
un signal mystérieux appelé ’convocation’.
On les rencontre aussi en petits groupes dans divers
endroits, quelquefois tard le soir, l’oeil hagard, le cheveu
en bataille et le teint blafard, discutant ferme sur la
meilleure façon d’animer une manifestation ou de faire des
recettes supplémentaires pour boucler le budget.
Le téléphone est un appareil qui est beaucoup utilisé par le
bénévole et qui lui prend beaucoup de son temps. Mais cet
instrument lui permet de régler les petits problèmes qui se
posent au jour le jour.
L’ennemi héréditaire du bénévole est le "yaka" (nom
populaire) dont les origines n’ont pu être déterminées à ce
jour. Le "yaka" est aussi un mammifère bipède, mais celui-ci
se caractérise surtout par un cerveau très petit qui ne lui
permet de connaître que deux mots : "y’a qu’à", ce qui
explique son nom. Une des particularités du "yaka" est,
comme ses acolytes les "yfautqu’on" et les "yapuqu’à",
l’inaptitude à se reconnaître.
Le "yaka" est virulent surtout en groupe, au milieu des
siens, bien abrité dans la cité anonyme, il attend. Il
attend le moment où le bénévole fera une erreur, un oubli,
pour bondir et lancer son venin qui atteindra son adversaire
et provoquera chez celui-ci une maladie très grave : le
découragement.
Les premiers symptômes de cette maladie implacable sont
visibles rapidement : absences de plus en plus fréquentes
aux réunions, intérêt croissant pour son jardin, sourire
attendri devant une canne à pêche et attrait de plus en plus
vif qu’exercent un bon fauteuil et la télévision sur le
sujet atteint.
Les bénévoles, décimés par le découragement risquent de
disparaître et il n’est pas impossible que, dans quelques
années, on rencontre cette espèce uniquement dans les zoos
où, comme tous ces malheureux animaux enfermés, ils
n’arrivent plus à se reproduire.
Les "yaka" et leurs acolytes, avec leurs petits cerveaux et
leurs grandes langues, viendront leur lancer des cacahuètes
pour tromper l’ennui. Ils se rappelleront avec nostalgie du
passé pas si lointain où le bénévole abondait.
Vous qui lisez ces quelques lignes, si vous rencontrez un
jour un bénévole, sachez qu’il s’agit d’une espèce utile en
voie de disparition : protégez-le...